Le Lyrique et la traduction: d’Emily Dickinson à Augusto de Campos

Au croisement des langues et des cultures, à la fois immigrant et contrebandier, le poète-traducteur est celui qui choisit ou accepte l'«étranger» dans sa propre langue/culture. Sa place est toujours entre l'original et la copie, un lieu dans lequel il est simultanément l’esclave et le maître. Pour certains poètes-traducteurs comme Augusto de Campos, la traduction s'est mêlée à leur propre travail, brouillant les frontières de la paternité. Aujourd'hui, ses traductions peuvent être interprétées comme partie de leur force créatrice, surtout si l'on considère la créativité comme une «invention de l'Autre» (J. Derrida).

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